

On a tous des ombres qui pèsent. Des blessures, des peurs, des colères enfouies. Anxiété , dépression, traumatismes... Plutôt que de les laisser nous ronger, je préfère les transformer en image. Leur donner une forme, une esthétique, une existence ailleurs que dans la tête. Le dark fantasy, pour moi, c’est ça. Une façon d’évacuer, de sublimer ce qui fait mal. Parce que l’art peut être un refuge, un cri silencieux, une métamorphose. Moi, j’ai choisi de les mettre en image. De transformer le moche, le lourd, l’indicible en quelque chose de visuel, presque beau. Pas pour l’oublier, mais pour l’apprivoiser. Hurler en silence, extérioriser sans se justifier. Si t’as une tempête à sortir de toi, viens, on la met en scène.